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Journal de Quinzinzinzili

JDQ / L’univers messacquien n° 10

JDQ / L’univers messacquien n° 10 5.0 EUR

À LA UNE : Hommage d’Ivan Messac à Maïakovski / Comment construire un mécanozoaire / Panaït Istrati, les mille et une nuits de la souffrance / Régis Messac et les terres creuses / La Russie nue / Eux et nous, de Maxime Gorki / Wells ou Verne /

 

Généraliste ou policière, la littérature possède une riche histoire. Des érudits tels Régis Messac  ont contribué à donner une force, une puissance à la culture littéraire. Non pas en défendant l’élite reconnue des Lettres, mais en cherchant d’autres voies, d’autres talents. On le constate une fois encore dans le 10e numéro de Quinzinzinzili, la revue consacrée à l’univers messacquien. Le dossier principal de ce numéro est consacré aux écrits de Régis Messac sur l’Union Soviétique dans les années 1930. Selon Maxime Gorki, mal traduit – affirme Messac – la Liberté n’est pas encore pleinement à l’ordre du jour. Toutefois, c’est à un autre écrivain russe que s’intéressa Régis Messac. Nourri de ses observations du monde, Panaït Istrati est aujourd’hui un écrivain totalement oublié. C’est sans doute fort dommage, car ce fut visiblement un témoin de son temps, de l’évolution d’une époque. Un auteur à redécouvrir.

 

Claude Le Nocher, Action Suspense, 4 juil. 2010.

 

Ce numéro 10 jette sa pierre dans la mare de l’année de la Russie en France à travers des dossiers particulièrement érudits, en particulier celui consacré à Panaït Istrati, observateur lucide et sans concession de l’Union soviétique sous Staline. Curieux personnage que cet homme venu tardivement à la littérature, salué par Kessel et remarqué par Messac, à la fois révolté et soumis. C’est tout le mérite d’une revue comme Quinzinzinzili de tirer un tel auteur des griffes de l’oubli. Régis Messac, qui s’adonnait à la critique littéraire, passe en revue avec une terrible lucidité l’ouvrage de Panaït Istrati, la Russie nue, et ne dédaigne pas de croiser le fer avec ses détracteurs communistes. Bel article également que celui consacré à l’ouvrage de Maxime Gorki, Eux et Nous, et les questions posées sur la liberté sont toujours – même dans un contexte différent – d’actualité. Cette revue se conclut par une étude autour du livre de Messac, le Miroir flexible, et le concept d’intelligence artificielle qu’il y développa alors, bien avant d’autres.

 

Alvin , OutreMonde, 26 juin 2010.